Projet original : une lecture en binaural du conte Les Trois petits cochons
Le projet
Au sein d’un studio d’enregistrement de l’établissement Saint Gab’, l’IMV s’est associé à l’expertise dans le domaine du son d’Axel Morvan et de son concept atypique de son binaural, afin de mener un projet original et ludique, autour du conte Les Trois petits cochons. Habitués à offrir leurs timbres de voix lors de concerts, des jeunes choristes de la structure associative saint-laurentaise furent acteurs volontaires, les 29 et 30 juillet, d’une exigeante et exaltante expérience. Le binaural correspond à une technique d’enregistrement d’un son. Cette technique permet à celui qui entendra le son enregistré de le percevoir comme s’il l’entendait naturellement, c’est-à-dire en trois dimensions.
Premiers rushs « bluffants »
Au sein d’un studio d’enregistrement de Saint Gab’, Axel Morvan a installé le système qu’il a conçu. « C’est une tête de mannequin à laquelle j’ai ajouté des oreilles, en y intégrant deux micros miniatures, explique le technicien, âgé de 24 ans. L’ensemble est lié à un enregistreur numérique et un ordinateur. Les acteurs évoluent autour de la tête. »
Les jeunes choristes ont réinterprété le célèbre conte Les Trois petits cochons, en parlant autour de cette tête audio, ancrée au milieu du studio. « Cet exercice correspond à un projet d’immersion audio dans un conte, détaille Jean-Marie Cossard, coordinateur du projet. C’est une autre manière de voir, de vivre, et de transmettre le conte, en immergeant le public dans l’histoire. Les premiers rushs sont bluffants. ».
La surprise de la vision de la drôle de tête passée, les jeunes volontaires ont effectué un travail de longue haleine, demandant beaucoup de concentration, afin de maîtriser diction, vitesse d’élocution, bruitage, placement, etc. « La réalisation finale de ce conte en son binaural fera l’objet d’une proposition pédagogique, théoriquement à partir de septembre, à destination des écoles maternelle et élémentaire », précise Gervais Morillon, directeur de l’IMV.